Le temps ne fait rien à l'affaire ...

Face à quatre contemplatifs et obséquieux pseudos journalistes qui sont à ce métier ce que la prostitution est à l'amour Nicolas Sarkozy a paru bien désemparé devant les conséquences de la crise sur les Français.

Pas une seule fois démenti, donnant des réponses à ses propres questions, expliquant aux ouvriers de Gandrange qu'il avait tenu ses engagements et que, pour ces gueux qui ne comprennent rien à rien, il reviendrait à la saint Glinglin pour leur expliquer.


Celui qui il y a quelques mois encore était Bush-bée devant le prédécesseur d'Obama et qui voulait importer les crédits hypothécaires en France, le chantre de la dérégulation qui voulait supprimer tout contrôle a fait rentrer les renards dans le poulailler et compte aujourd’hui les oeufs cassés.

Voila ou vous avez conduit la France Monsieur le Président : Une dette qui explose,une augmentation des impôts que vous rebaptisez d'ailleurs taxes et une flambée du chômage que les traficotages des chiffres ne peuvent plus masquer.

Celui qui, pour faire passer des réformes comme celles de l'audiovisuel public ou du « yes week-end au travail », ne s'embarrasse pas de fioritures en passant en force, veut aujourd'hui donner du temps au temps et attendre la réunion du 18 Février avec les syndicats avant de prendre des décisions.

Faut-il vous rappeler Monsieur le Président que le temps ne fait rien à l'affaire ...

Devant un tel échec peut-on attendre encore trois ans pour que la catastrophe s’amplifie et devienne irréversible ?